jeudi 6 décembre 2012
Sortie Setam du 27 novembre
MOTS D’ELEVES de SETAM 5ème et 6e
Sortie du 27 novembre 2012
Théâtre 13 Seine
La musique de cymbalum
Par l’Orchestre de Chambre de PARIS
Tess, 5C :
« le 27 novembre 2012, les
classes de SETAM sixième et cinquième sont allés au théâtre 13/Seine. Il y
avait quatre musiciens, qui jouaient du cymbalum, du zarb, du violoncelle, de
l’alto et de la clarinette ». « Les musiciens étaient très
bons ».
Louise H, 5C :
« Nous avons assisté à un
concert de l’Orrchestre de chambre de Paris…le clarinettiste m’a beaucoup
impressionné par son souffle ».
Lola, 5A :
« Les musiciens de l’orchestre
ont joué ensemble ou séparément. Nous avons entendu une musique que l’on connaissait
déjà : « Corps à corps » de Georges APERGHIS ».
Benjamin, 5C :
« Toutes les musiques étaient
différentes. Les deux musiques que j’ai préférées sont les Danses Roumaines de
BARTOK, et « Corps à corps » de APERGHIS ».
Louise S, 5C :
« J’ai aimé cette sortie qui
m’a fait entendre les instruments diverses que je ne connaissais pas ».
Anaïs, 5C :
« Il y a eu plusieurs morceaux
qui me semblaient assez étranges, mais qui étaient très beaux…j’ai beaucoup
apprécié et j’ai trouvé cette sortie très intéressante ».
Chloé, 5C :
« J’ai bien aimé cette sortie
même si ce n’est pas mon style de musique ».
Lynda, 5A :
« Mon moment préféré a été
lorsque Françoise RIVALLAND nous a interprété « Corps à corps » de
Georges APERGHIS, elle jouait du zarb en même temps qu’elle prononçait des
phrases très vite, la vitesse était impressionnante ! ».
Juliette, 5C :
« La pièce « Corps à
corps » est très abstraite et difficile à suivre si on n’est pas très
concentré, elle représente bien l’idée de la bagarre de l’instrumentiste contre
son instrument ».
Ernest, 5C :
« Nous avons entendu des
morceaux de APERGHIS, DAYER, TURKMANI, BARTOK. J’ai bien aimé ce spectacle,
même si la musique, bien que très belle, était originale ! J’ai trouvé les
musiciens très expérimentés…cela m’a permis de découvrir d’autres genres de
musiques et d’instruments, comme le zarb et le cymbalum ».
Lou, 5C :
« Cette sortie était
intéressante car j’ai découvert de la musique contemporaine ».
Mathilda, 6C :
« Nous sommes allés au théâtre
13/Seine… »…« l’altiste a fait quelques accords que j’entends souvent
au Conservatoire, quand on accorde nos violons », « C’était un très
beau concert ».
Juliette, 6A :
« Il y avait quatre musiciens,
il ont joué par deux, trois ou quatre et comme instruments, il y avait un
cymbalum (et son ancêtre le santour), un alto, un violoncelle, une clarinette
(et clarinette basse) et un zarb ».
Adrien, 6C :
« Il y a eu sept
morceaux de compositeurs différents ».
Louise, 6C :
« J’ai beaucoup aimé le premier
morceau »…Françoise Rivalland (percussions) nous a joué/interprété
« Corps à Corps » de Georges APERGHIS, on l’avait déjà écouté en
classe, c’était très impressionnant ».
Prune, 6C :
« A un moment, le clarinettiste
a imité la flûte de Pan, en enlevant le bec de sa clarinette …le morceau que
j’ai préféré était celui de BARTOK, les Danses Roumaines » ;
« J’ai bien aimé la sortie ».
Matis, 6C :
« Le morceau de BARTOK était
pour moi le plus joyeux »
Jeanne Launay, 6C :
« Nous sommes allés écouter
l’Orchestre de Chambre de Paris au Théâtre 13, autour du cymbalum » ;
« la musique de APERGHIS, Corps à corps, était très originale »,
« j’ai aimé cette sortie, c’était intéressant d’entendre des histoires
grâce à des instruments »
Jeanne Laffourcade, 6C :
« Arrivés au théâtre 13, les
trois mélodies arméniennes étaient mystérieuses et jolies, ensuite une pièce
avec zarb, alto et violoncelle faisait un peu peur ; …les danses Roumaines
de Bartok étaient entraînantes et joyeuses, et le dernier morceau plus
dansant…C’était très chouette ! ».
Capucine, 6C :
« J’ai préféré les Danses Roumaines
de BARTOK car c’était rythmique, et cela ressemblait aux musiques
traditionnelles ».
Muse, 6C :
« ça m’a plu, ce que je
connaissais était très bien joué ».
Vincent, 6C :
« J’ai trouvé la sortie
palpitante »
lundi 3 décembre 2012
Le mur de l'info : semaine du 3 au 7
LE MUR DE L'INFO
Les conseils de classe de cette semaine :
LUNDI :
- 6B à 18h00
- 3A à 16h45
-4A à 16h45
MARDI:
-5B à 16h45
-4D à 18h00
-3B à 16h 45
-3C à 18h00
JEUDI:
-5A à 16h45
-5D à 18h00
-3D à 16h45
Les sorties :
Vendredi :
5B et 5D ( setam) sortie avec Mme Devillers
dimanche 2 décembre 2012
Sortie Setam du 22 octobre 2012
MOTS d’ELEVES
SETAM SIXIEMES
Lundi 22 octobre 2012
Amphithéâtre de l’Opéra Bastille
« Les Clarinettes en folies »
Adrien, 6C :
« Le morceau que j’ai
préféré était celui de Mozart….un divertimento pour trois cors de basset.
C’était une musique vive, sautillante et vive ».
« J’ai bien aimé les cors de
basset, car ils ont du son, c’était mon morceau préféré ».
« A la fin, les musiciens
nous ont joué une polka, et une cinquantaine d’élèves, dont moi, sont allés
danser sur scène ! »
Jeanne, 6A :
« On a écouté de la musique
de chambre….mes morceaux préférés étaient ceux de Francis POULENC et de Jean
FRANçAIX…C’était une très bonne expérience ».
Louise G 6C :
« Quand on est entrés la
salle était pleine ; tout le monde était impatient de voir les musiciens.
J’ai d’abord trouvé ça ennuyeux et puis, peu à peu, j’ai trouvé ça vraiment
bien, surtout au moment où j’ai entendu un morceau qu’on avait étudié en
classe. C’était super ! »
Capucine, 6C :
« Nous avons entendu des
chalumeaux, des cors de basset, et de la
clarinette moderne. Les compositions étaient de HAENDEL, HAYDN, MOZART, POULENC
et FRANçAIX. Après chaque morceau, les musiciens faisaient des commentaires sur
l’instrument qui venait de jouer, ou sur le compositeur qui avait composé
l’œuvre. »
Prune, 6C :
« Les morceaux joués étaient
doux »
lundi 26 novembre 2012
Le mur de l'info
Semaine du 26 au 30 novembre
Réunions voyages
Cette semaine, il y a deux réunions prévues pour les voyages:
Lundi 26 à 18h, réunion pour présenter aux parents le voyage à Plymouth pour des élèves de 5e.
Mardi 27 à 18h, réunion d'information pour le séjour au ski ( classes de 4e)
FSE
Jeudi 29 à 18h il y aura la première réunion du Foyer. Venez nombreux!
Sorties:
Les Setam seront en sortie mardi 27 après-midi au Théâtre 13. Ils nous raconteront sûrement cela!
Les 5eD visiteront le salon du livre jeudi 29. Nous espérons aussi leur compte-rendu!
La semaine prochaine, les conseils de classe commencent!
Réunions voyages
Cette semaine, il y a deux réunions prévues pour les voyages:
Lundi 26 à 18h, réunion pour présenter aux parents le voyage à Plymouth pour des élèves de 5e.
Mardi 27 à 18h, réunion d'information pour le séjour au ski ( classes de 4e)
FSE
Jeudi 29 à 18h il y aura la première réunion du Foyer. Venez nombreux!
Sorties:
Les Setam seront en sortie mardi 27 après-midi au Théâtre 13. Ils nous raconteront sûrement cela!
Les 5eD visiteront le salon du livre jeudi 29. Nous espérons aussi leur compte-rendu!
La semaine prochaine, les conseils de classe commencent!
dimanche 21 octobre 2012
Setam 5e. RENCONTRE AVEC UN ARTISTE EN RESIDENCE KHALID K
COMPTES RENDUS ELEVES DE
SORTIE SETAM CINQUIEME LE VENDREDI 28
SEPTEMBRE 14H30 A l’ESPACE JEMMAPES
RENCONTRE AVEC UN ARTISTE EN RESIDENCE KHALID K
MOTS
D’ELEVES :
Lou 5C « C’était super quand Khalid K nous a fait des petits
spectacles, il utilise plein d’objets comme une machine à écrire, un
arrosoir… »
Ernest 5C : « Khalid K s’est présenté, et a commencé à
nous montrer ce qu’il jouait dans la plupart de ses spectacles…c’est incroyable
ce qu’il peut faire ! Il enregistre un son, en met un autre par-dessus,
encore un autre et à la fin on dirait qu’un énorme chorale chante, et pas
seulement un seul homme ! »
Juliette, Chloé, Anaïs, Louise Saballe, 5C : « Grâce à
ses connaissances de technicien du son, Khalid K a réussi à transformer une
télécommande de wii en télécommande d’un ordinateur, et s’en servait pour faire
résonner le son dans les 6 enceintes réparties dans la pièce ».
Lynda, 5A : « Khalid K nous a parlé de lui : il est
marocain, venu en France à l’âge de 4 ans. Ensuite il est monté sur scène pour
faire des bruits bizarres !...A un moment, il a éteint la lumière pour
faire des bruits d’animaux… ».
Benjamin, 5C : « Khalid K possède beaucoup d’outils pour
modifier le son, comme la pédale qui modifie la résonance ; ça m’a
beaucoup plu ».
Lola, 5A : « C’était très bien. Khalid K nous a donné le
micro, et nous enregistrait, il nous a fait passer par groupes de quatre, nous
a fait faire différents sons les uns après les autres, et il a superposé nos
voix pour faire un départ de chanson. J’ai bien aimé le moment où Khalid K nous
a fait monter sur scène car c’était amusant, et que l’on n’a pas l’habitude
d’être sur une scène ».
Tess, 5C : « Khalid K nous a montré un élément principal,
indispensable pour lui : le micro….il nous a beaucoup expliqué la
technologie qu’il utilisait dans ses spectacles. J’ai beaucoup apprécié cette
sortie. ».
jeudi 4 octobre 2012
Bilton School in Valmy!
On Friday, September 14th, Valmy school was lucky because we had some special visitors: English students from Bilton school, in Rugby, England. They came with their teachers: Miss Grimes and Miss Cranmer. The" Section Européenne 4e" welcomed them.
Before the English pupils arrived,
everybody in our class helped preparing the hall.
There were some home-made cakes, some
pies…
When everything was ready, all
the pupils went outside to meet our English friends at the entrance, but they
were late and we waited a bit.
Everybody was excited, especially the girls! They were jumping and running around. We all shouted “Hello” to the English students when they arrived. That was funny!
During the lunch, we talked with our
English friends about their trip to Paris, mainly
in English!
Lots of Valmy’s pupils were curious
and wanted to participate. So, they stayed around or behind the windows. Maybe
they were attracted by the cakes! The English students asked us “Did they get any
food?” It was very funny!
"Where is the football pitch*?"
Their school is so big that they have a football pitch!
*football pitch= terrain de foot
A lot of Valmy students said hello to the Bilton ones, and could talk with them..
It's too bad, the English students didn't wear their uniforms!
We talked a lot together. The English students spoke in French, and we spoke in English. We talked about what we like, about our families, our hobbies... The " 3eA" joined us after lunch to exchange with the English students.
We played a game called "42". An English boy had to walk like a chicken and shout "poc, poc, poc": it was his forfeit* for losing.
* forfeit = gage
In the end, everybody sang "Elle me dit" and " Help" together. It was great fun!
SE3
lundi 2 juillet 2012
Un vendredi 29 juin 2012
Et voilà, nous arrivons au terme de cette année scolaire. Il y a encore quelques élèves dans l'établissement, mais qui aimeraient probablement être ailleurs...
On leur souhaite à tous d'avoir bien réussi leurs épreuves de brevet!
Il reste aussi quelques adultes, parents et membres de l'établissement, mais que font-ils?
Ah oui, ils sont chargés de surveiller la fête des 3e...
Ils surveillent bien!
Et du côté des élèves?
Un préau méconnaissable avec carré VIP...
No comment!
Tous les membres du journal web souhaitent une belle réussite aux élèves de 3e qui nous quittent et de très bonnes vacances d'été à tous !
Partenariat Nord Sud
Cette année, un partenariat a vu le jour entre le collège Valmy et le collège Saint-Michel de Douala au Cameroun, et plus précisément entre la classe de 4eE de Saint-Michel et son professeur d'anglais Mme Chifor, et la classe de 4e A de Valmy et son professeur d'anglais Mme Havas.
C'est un projet subventionné par l'Europe qui s'inscrit dans le cadre des OMD, Objectifs du Millénaire pour le Développement et qui est mené par Elamé Esoh de l'université Ca Foscari de Venise. Il concerne trois pays européens, la France, l'Italie et la Bulgarie, et deux pays africains, le Cameroun et le Burkina Faso.
Plus spécifiquement, en France, le projet est conduit par l'organisation Apreis et son directeur scientifique, Léo Dayan. Nous sommes onze établissements sur la France à participer à ce projet. Le but est double: favoriser la communication entre élèves et professeurs des écoles jumelées et aider à la conception et réalisation d'un micro-projet intéressant pour l'établissement africain.
Avec le Cameroun, nous avons communiqué par mail et par l’intermédiaire de notre professeur qui s’est rendue sur place pendant les vacances de février et a passé la semaine entière dans le collège Saint-Michel.
Elle a raconté, à son retour, son séjour et l'accueil chaleureux, en expliquant la chance que nous avons ici d'avoir des classes à 25 élèves au lieu de 80 ou 100, des salles équipées et des livres gratuits.
Dans chaque classe, nous avons échangé nos points de vue sur l’autre sexe : ce que les uns pensent des autres et ce qu’ils en attendent, et la difficulté parfois de l’amitié entre filles et garçons.
Puis nous avons comparé ce qui a été dit à Paris et ce qui a été exprimé à Douala.
Nous avons été un peu surpris de voir que si les garçons des deux pays pensent à peu près la même chose, c’est-à-dire qu’ils veulent des filles belles et intelligentes, les garçons de Douala ont ajouté qu’ils ne voulaient pas d’épouse insolente ou désobéissante.
Les filles par contre ont des attentes différentes : les filles de Paris attendent de leur compagnon qu’il soit beau, intelligent, gentil et amusant, alors que les filles de Douala veulent des maris travailleurs, qui les respectent et qui ne soient pas violents ni menteurs.
Nous nous rendons compte que les filles du Cameroun se préoccupent du fait que les garçons puissent bien travailler et entretenir leur famille mais les filles d'ici ne s'inquiètent pas vraiment de ça. Elles semblent plus confiantes pour leur avenir. Peut-être est-ce parce qu’ici toutes les filles peuvent aller à l'école et recevoir une formation qui leur permettra de subvenir à leurs besoins.
Un de nos camarades de classe est Camerounais, et il dit vraiment voir la différence : les filles sont plus respectées ici qu’au Cameroun, même à l’école.
Il y a quelque temps, notre classe a rencontré le maire de Maroua 1er et son Lamido, c’est-à-dire le chef spirituel de la ville, sans qui les décisions importantes ne peuvent pas être prises. Nous nous sommes rencontrés à la Mairie du 10e, accueillis par Mme Cordebard et M. Distel, en présence de Léo Dayan et de son assistante Mlle Fanouillet.
Nous avons échangé sur l’importance de l'école pour les enfants et surtout pour les filles. Le Lamido et le maire de Maroua 1er nous ont raconté comment la scolarisation s'est faite chez eux petit à petit, ce qui la favorise et ce qui la ralentit.
On se rend compte que partout dans le monde maintenant on se bat pour permettre aux filles d’aller à l’école, mais que ce n’est pas complètement gagné.
Toujours avec les élèves de Douala, nous avons écrit en anglais une histoire qui mêle Cameroun et France, et qui sera illustrée par quelques dessins d'un artiste burkinabé.
Le 21 juin, nous sommes allés présenter ce projet lors de la journée "RIO +20+40" organisée au Museum d'Histoire Naturelle avec le CRDP de Paris, auprès d'experts de la collaboration Nord-Sud.
En France, les femmes ont gagné plus de libertés qu'en Afrique. Elles sont nombreuses maintenant à faire de la politique et elles se battent pour gagner leur place dans le monde. Mais on sait que l’égalité n’est pas complète ici non plus. C’est la première fois qu’il y a un gouvernement qui respecte la parité complète par exemple. Au Cameroun aussi les femmes jouent un rôle de plus en plus important dans la société : elles s’organisent en associations, sont nombreuses à jouer un rôle dans la préservation de l’environnement, à monter des micro entreprises etc.
Ces dames par exemple ont créé leur association d'entraide: elles assistent les membres qui rencontrent des problèmes, prêtent de l'argent pour monter un commerce etc.
Et au Cameroun, lors de la Journée Internationale de la Femme, les femmes ne travaillent pas et elles portent ce jour-là une robe faite dans un tissu spécial « journée de la femme ».
Ce thème nous a fait réfléchir à nos relations entre nous aussi, et nous avons voulu l’illustrer par un poster, avec l'aide de Mme Lartigue. C’est un montage qui représente une balance. Nous l’avons intitulé EQUILIBRER car en effet nous pensons que c’est ce qu’il faut rechercher, et non pas opposer tout le temps les deux sexes.
C'est un projet subventionné par l'Europe qui s'inscrit dans le cadre des OMD, Objectifs du Millénaire pour le Développement et qui est mené par Elamé Esoh de l'université Ca Foscari de Venise. Il concerne trois pays européens, la France, l'Italie et la Bulgarie, et deux pays africains, le Cameroun et le Burkina Faso.
Plus spécifiquement, en France, le projet est conduit par l'organisation Apreis et son directeur scientifique, Léo Dayan. Nous sommes onze établissements sur la France à participer à ce projet. Le but est double: favoriser la communication entre élèves et professeurs des écoles jumelées et aider à la conception et réalisation d'un micro-projet intéressant pour l'établissement africain.
Avec le Cameroun, nous avons communiqué par mail et par l’intermédiaire de notre professeur qui s’est rendue sur place pendant les vacances de février et a passé la semaine entière dans le collège Saint-Michel.
Elle a raconté, à son retour, son séjour et l'accueil chaleureux, en expliquant la chance que nous avons ici d'avoir des classes à 25 élèves au lieu de 80 ou 100, des salles équipées et des livres gratuits.
Dans chaque classe, nous avons échangé nos points de vue sur l’autre sexe : ce que les uns pensent des autres et ce qu’ils en attendent, et la difficulté parfois de l’amitié entre filles et garçons.
Puis nous avons comparé ce qui a été dit à Paris et ce qui a été exprimé à Douala.
Nous avons été un peu surpris de voir que si les garçons des deux pays pensent à peu près la même chose, c’est-à-dire qu’ils veulent des filles belles et intelligentes, les garçons de Douala ont ajouté qu’ils ne voulaient pas d’épouse insolente ou désobéissante.
Les filles par contre ont des attentes différentes : les filles de Paris attendent de leur compagnon qu’il soit beau, intelligent, gentil et amusant, alors que les filles de Douala veulent des maris travailleurs, qui les respectent et qui ne soient pas violents ni menteurs.
Nous nous rendons compte que les filles du Cameroun se préoccupent du fait que les garçons puissent bien travailler et entretenir leur famille mais les filles d'ici ne s'inquiètent pas vraiment de ça. Elles semblent plus confiantes pour leur avenir. Peut-être est-ce parce qu’ici toutes les filles peuvent aller à l'école et recevoir une formation qui leur permettra de subvenir à leurs besoins.
Un de nos camarades de classe est Camerounais, et il dit vraiment voir la différence : les filles sont plus respectées ici qu’au Cameroun, même à l’école.
Il y a quelque temps, notre classe a rencontré le maire de Maroua 1er et son Lamido, c’est-à-dire le chef spirituel de la ville, sans qui les décisions importantes ne peuvent pas être prises. Nous nous sommes rencontrés à la Mairie du 10e, accueillis par Mme Cordebard et M. Distel, en présence de Léo Dayan et de son assistante Mlle Fanouillet.
Nous avons échangé sur l’importance de l'école pour les enfants et surtout pour les filles. Le Lamido et le maire de Maroua 1er nous ont raconté comment la scolarisation s'est faite chez eux petit à petit, ce qui la favorise et ce qui la ralentit.
On se rend compte que partout dans le monde maintenant on se bat pour permettre aux filles d’aller à l’école, mais que ce n’est pas complètement gagné.
Toujours avec les élèves de Douala, nous avons écrit en anglais une histoire qui mêle Cameroun et France, et qui sera illustrée par quelques dessins d'un artiste burkinabé.
Le 21 juin, nous sommes allés présenter ce projet lors de la journée "RIO +20+40" organisée au Museum d'Histoire Naturelle avec le CRDP de Paris, auprès d'experts de la collaboration Nord-Sud.
En France, les femmes ont gagné plus de libertés qu'en Afrique. Elles sont nombreuses maintenant à faire de la politique et elles se battent pour gagner leur place dans le monde. Mais on sait que l’égalité n’est pas complète ici non plus. C’est la première fois qu’il y a un gouvernement qui respecte la parité complète par exemple. Au Cameroun aussi les femmes jouent un rôle de plus en plus important dans la société : elles s’organisent en associations, sont nombreuses à jouer un rôle dans la préservation de l’environnement, à monter des micro entreprises etc.
Ces dames par exemple ont créé leur association d'entraide: elles assistent les membres qui rencontrent des problèmes, prêtent de l'argent pour monter un commerce etc.
Et au Cameroun, lors de la Journée Internationale de la Femme, les femmes ne travaillent pas et elles portent ce jour-là une robe faite dans un tissu spécial « journée de la femme ».
Ce thème nous a fait réfléchir à nos relations entre nous aussi, et nous avons voulu l’illustrer par un poster, avec l'aide de Mme Lartigue. C’est un montage qui représente une balance. Nous l’avons intitulé EQUILIBRER car en effet nous pensons que c’est ce qu’il faut rechercher, et non pas opposer tout le temps les deux sexes.
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