jeudi 27 juin 2013

Commémoration de l'appel du 18 juin au Mont Valérien


Le 18 juin 1940, Charles de Gaulle, qui se trouvait à Londres, fit un appel à la radio. Il dit que les Français devaient continuer de combattre l'Allemagne nazie. Il prédit également la mondialisation de la guerre.


                                  "La défaite n'est pas définitive. " " La France n'est pas seule."







Depuis 1960, cette commémoration officielle a lieu au Mont Valérien, à Suresnes, comme le voulait le Général de Gaulle. Cette année, la carémonie s'est tenue en présence de M. Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre. C'est au Mont Valérien que les Allemands exécutèrent beaucoup de prisonniers, c'est pourquoi cet endroit a été choisi pour rendre hommage aux victimes de la guerre de 39-45.



Nous avons eu la chance d'être invités à cette cérémonie.

Nous avons été accompagnés par Mme Edith Robin.





En 1960 a été inauguré sur cette colline le Mémorial de la France combattante, grand monument qui inclut une crypte. Nous avons pu entrer dans la crypte, mais sans avoir le droit de prendre des photos. A l'intérieur se trouvent seize cercueils de victimes et deux inscriptions sur le mur: "Nous sommes ici pour témoigner que de 1939 à 1945 ses fils ont lutté pour que la France vive libre", et " En servant la patrie il a apporté la victoire. "

Chaque cercueil est là pour représenter tous ceux qui ont lutté: soldats, résistants, déportés...  Il y a un dernier emplacement vide, qui sera pour le dernier Compagnon de la Libération. Il y a aussi dans la crypte une urne qui contient les cendres de déportés.


Devant le monument il y a une flamme: c'est la Flamme de la Résistance. Elle est allumée depuis 1945 et ne s'est jamais éteinte. Elle vient de la Flamme du Tombeau Inconnu, sous l'Arc de Triomphe.

                                        








A la fin de la cérémonie, nous avons pu interviewer un ancien combattant.



Valmy : Bonjour, comment-vous appelez-vous et quel âge avez-vous? Je m'appelle Yves et j'ai 90 ans.
Quel était votre métier? 
J'étais professeur de mathématiques, puis président des Caisses de Retraite.
Où viviez-vous pendant la guerre? 
Je vivais à Marseille.
Comment avez-vous réagi quand vous avez appris qu'il y avait la guerre?
Eh bien pour tout vous dire, on l'attendait... Malgré tout c'était très impressionnant.
Y avait-il des bombardements?
Oui, beaucoup d'immeubles et de ports ont été détruits à cause de ça.
Et comment avez-vous su que la guerre était déclarée? 
Grâce à la radio, la télévision n'était pas très utilisée. On préférait la radio.
Y avait-il beaucoup de dégâts?
Oui, mais on savait se défendre.
Est-ce que vous étiez toujours prêts pour le combat? 
En bien quand les avions attaquaient, on entendait les sirènes, donc on savait se préparer à temps.
Pouvez-vous nous dire ce que représentent ces deux médailles que vous portez? 
Bien sûr! La médaille rouge c'est la Légion d'Honneur et la bleue c'est l'Ordre du Mérite.
Merci beaucoup!





Des soldats d'autres pays assistent aussi à cette cérémonie.






Nous avons beaucoup aimé cette visite: c'était très intéressant et les chants étaient très émouvants!                                                                                                                      





       Article de Cyrine 5e D et Zoé 5e B.
      Photos de Khalil 6e C

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire